La cétose chez les vaches laitières - prévention et soutien du métabolisme énergétique

La cétose est une maladie métabolique fréquente chez les vaches laitières, qui se manifeste surtout au cours des premières semaines de lactation. Elle se produit lorsque la vache a besoin de plus d'énergie qu'elle ne peut en absorber par le biais de son alimentation. Les vaches très productives sont particulièrement touchées après le vêlage. La cétose peut être subclinique ou clinique et affecte à la fois la santé des animaux et les performances économiques.

Comment naît la cétose

Après le vêlage, les besoins en glucose augmentent brusquement, notamment en raison de la production de lait. Si les besoins ne peuvent pas être couverts, la vache puise dans ses réserves de graisse. Une utilisation incomplète des acides gras produits entraîne la formation de corps cétoniques (acétone, acétoacétate, β-hydroxybutyrate), qui sont détectables dans le sang, l'urine, le lait ou l'air expiré.

Symptômes

• Perte d'appétit : les corps cétoniques ont un effet coupe-faim.

• Baisse de la production laitière : le glucose manque pour la production laitière

• Apathie : l'acidification du métabolisme due aux corps cétoniques entraîne une certaine mollesse.

• Odeur d'acétone : l'acétone volatile est excrétée dans l'air respiré, le lait et l'urine.

• Augmentation de la teneur en matières grasses du lait : Les corps cétoniques et les acides gras libres peuvent être transformés en graisse lactique.

Facteurs de risque

• Vaches obèses
• Haute production de lait
• Stress, inflammation ou changement de nourriture
• Résistance à l'insuline qui laisse la mobilisation des graisses incontrôlée

Diagnostic

• Sang : β-hydroxybutyrate (BHB) > 1,2 mmol/l (subclinique), > 3,0 mmol/l (clinique)
• Lait/urine : bandelettes de test pour BHB
• Résultats de la MLP : Teneur en acétone, classe de risque de cétose, quotient lipides/protéines

Prévention et traitement

L'objectif est de maintenir les animaux dans un score d'état corporel idéal (3-3,5), de maintenir une consommation alimentaire élevée et de fournir des rations riches en énergie avec suffisamment d'amidon. Si nécessaire, des aliments glucogéniques peuvent soutenir le métabolisme énergétique :

• Propylène glycol / propanediol : Partiellement fermenté en acide propionique, en grande partie absorbé directement par la paroi du rumen.
• Glycérol : moitié directement métabolisé, moitié fermenté en acide propionique, assure un apport énergétique plus constant.
• Propionate de sodium : directement absorbé par la paroi du rumen, il a également un effet conservateur.
• Extrait de malt d'orge : Appétissant, favorise les microbes du rumen, partiellement fermenté en glucose et en acide propionique.
• Sirop de glucose : Fermenté surtout dans la panse, favorise l'acceptation.
• Mélasse de betterave sucrière : rend la nourriture plus appétissante et stimule l'ingestion.

De plus, les vitamines (B1, B12, niacine) et la L-carnitine favorisent l'utilisation de l'énergie et luttent contre la stéatose hépatique. KRONI propose différentes solutions pour combiner idéalement ces produits dans leur domaine d'application.

KRONI Énergie liquide

Selon la gravité de la cétose, nous recommandons l'utilisation de 100 à 300 ml/vache/jour pour nos produits

a) niacinamide, L-carnitine, vitamine C, vitamine B1, vitamine B12, propionate de sodium
b) Bêta carotène
c) la niacinamide
d) Arôme de pomme

L'alimentation en énergie liquide n'est pas toujours facile à mettre en œuvre dans sa propre étable. KRONI propose pour cela une alternative pratique : KRONI 691 Ketovit sous forme de cubes.

Selon la production laitière ou la gravité de la cétose, on donne 400-800 g par vache. Ce produit est également basé sur les composants glucogènes éprouvés des produits énergétiques liquides : environ 10 % de propylène glycol, environ 35 % de glycérine ainsi que les vitamines complémentaires L-carnitine et niacine sous forme protégée dans la panse. Le cube part donc de la même base que les produits énergétiques liquides, mais il est nettement plus facile à manipuler et à alimenter dans l'étable.

En outre, KRONI propose des minéraux qui interviennent également dans la phase de démarrage : KRONI 441 Start (forme cubique) et KRONI 445 Start Plus. En principe, ces produits sont dotés de manière standard de tous les minéraux importants. Mais ce qui est particulièrement remarquable, ce sont les vitamines, les oligo-éléments et les additifs ajoutés, spécialement conçus pour répondre aux besoins de la phase de démarrage. Il s'agit notamment de la L-carnitine, de la niacine, des vitamines B1, B2, B6, B12, de la choline ainsi que du bêta-carotène, qui favorise un bon comportement postnatal et contribue à la fiabilité des premières chaleurs.

Avec ces solutions, KRONI garantit que les vaches sont soutenues de manière optimale dans la phase critique de démarrage - simple à utiliser, efficace dans les soins et pratique pour chaque exploitation.